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Le Gamay, ce “plant desloyaul” banni de Bourgogne !


Ah, le "Gameez" … il est aujourd’hui adulé pour ses Beaujolais gouleyants, ses rouges fruités et ses primeurs de novembre (mais pas que) ! Mais saviez-vous que ce pauvre cépage Gamay a failli disparaître sous les coups de plume d’un duc en colère ?


Retour en 1395. À cette époque, la Bourgogne n’est pas encore le royaume du pinot noir, mais plutôt une terre où le Gamay de Bourgogne règne en maître sur les coteaux. Un cépage rustique, vigoureux, qui pousse bien, donne du vin en quantité… mais pas forcément en qualité. Et c’est là que le tonnerre gronde !


Entre en scène Philippe le Hardi, Duc de Bourgogne et Seigneur du Château de Santenay. L’homme n’a pas la langue dans sa poche, ni beaucoup d’amour pour le Gamay. Il le traite carrément de “plant très-mauvais et très-desloyaul”, et va jusqu’à dire que le vin qui en est issu est “moult nuysible à créature humaine”. Rien que ça ! Le Gamay ? Une menace publique ! Il n’en fallait pas plus pour que le duc publie une ordonnance historique : le gamay est officiellement banni des terres de Bourgogne. Place au pinot noir, noble, délicat, exigeant… un cépage à l’image de la cour.


Et le Gamay du dans tout ça ? Humilié mais pas vaincu. Il trouve refuge plus au sud, dans les terres granitiques du Beaujolais, où il s’épanouit en paix. Le Gamay est aujourd’hui devenu un emblème de toute une région viticole.


Comme quoi, d’un “plant déloyal”, on peut faire une star. Il fallait juste lui trouver son terroir… et un peu moins de noblesse dans le palais.


Portrait de Philippe le Hardi
Portrait de Philippe le Hardi

juin 30

Temps de lecture : 1 min

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